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Design et gestion des droits de propriété intellectuelle au sein des Fab Labs

Posté le 4 octobre 2017

Design et gestion des droits de propriété intellectuelle au sein des Fab Labs

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Le 2 mars 2017 a eu lieu la première journée mondiale du design lancée par le Ministère italien des Affaires étrangères et la Coopération internationale. Lors d’une conférence organisée à Paris par l’Institut culturel italien, le designer italien Denis Santachiara est intervenu pour évoquer son travail avec les imprimantes 3D.

Dans les années 90,  les Fab Labs[1] sont nés aux Etats-Unis au sein du Massachussetts Institute of Technology[2]. Elles regroupent des laboratoires locaux qui ont la volonté d’innover. Ils sont signataires d’une charte[3] afin de partager leurs connaissances et leurs outils de fabrication numérique avec les autres. Ils utilisent du matériel et des outils, dont les imprimantes 3D, des logiciels (solutions libres et open-sources), ce qui soulève des questions juridiques importantes car les régimes juridiques applicables sont différents. Aujourd’hui, la France est leader dans le nombre de Fab Labs créé en Europe. Ce phénomène français est sans doute la raison pour laquelle le Congrès mondial des Fab Labs aura lieu en 2018 en France en partenariat avec le MIT.

Dans ce courant, s’est développé l’Open design. Certains designers vont venir dans ces Fab Labs pour utiliser gratuitement les machines et ensuite partager avec les autres. Le partage est le principe sur lequel repose les Fab Labs. Il y aura des jours où des créneaux horaires seront réservés à la création personnelle d’un designer. Le designer va louer la ou les machine(s) afin de fabriquer produire une série pour réaliser une projet personnel ou pour répondre à une commande d’un client. Les machines seront parfois utilisées pour la formation des designers. Certains Fab Labs n’ont aucune vocation éducative ni associative en France. Elles fonctionnent comme des entreprises privées. Les membres sont des start ups qui souhaitent accéder aux machines à un moindre coût voire des petites ou grosses entreprises qui souhaitent accélérer le processus de création. Le designer  utilise, et utilisera de plus en plus, un mode de création transversal en étant à la fois un artisan 2.0 reprenant un savoir faire, souvent ancien, et en utilisant les technologies qu’il aura pu acquérir notamment au sein de ces Fab Labs.

Le conseil juridique doit lui aussi avoir une approche transversale pour protéger le projet du designer, commandé ou non, à tous les stades de la conception, à la fabrication et à la distribution.

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